Message du Fils de l’Homme.
Considérons donc de façon objective cette énigme de Konnersreuth si souvent citée :
La souffrance de Thérèse Neumann si terriblement stigmatisée, qui par moments doit non seulement porter en elle tous les stigmates du Fils de Dieu martyrisé et assassiné, telles les marques des clous, de même la plaie par la lance ainsi que les nombreuses plaies que laissa la couronne d’épines autour de la tête, mais qui eut à endurer parfois aussi toutes les souffrances physiques du Christ, jusqu’à ce qu’elle retombât dans les spasmes de la mort, épuisée, sur sa couche trempée de sang.
Des milliers viennent en pèlerinage sur les lieux. Ils affluent de toutes les régions et de tous les pays. Ils sont souvent en foule compacte autour de la petite maison dans laquelle la jeune fille doit mener son combat. En outre, elle entend en esprit des paroles relatives à la crucifixion dans des dialectes de la langue de l’époque, à la stupéfaction des linguistes.
Les gens qui attendent accueillent les rapports en frémissant ; parfois ils peuvent même voir furtivement la jeune fille souffrant péniblement, gisant dans son sang, ils secouent pensivement la tête, et muets d’étonnement, ils regardent le don divin, comme beaucoup l’appellent.
La science et les églises également se voient devant une énigme, ce qu’elles avouent sans détour, parce qu’elles y sont contraintes par des faits indéniables, cette fois de nature physique, en face desquels ordinairement elles peuvent se tenir d’une façon plus familière. Ceci implique également une grande réserve, malgré tout le retentissement.
…Dans des cas aussi douloureux et aussi graves que celui-ci, il convient de mettre chaque heure à profit, si on le veut sincèrement et... si on le peut ! Alors, il n’y a pas de temps pour des discussions ou des discours, mais c’est un devoir humain d’agir. Et là où cela ne se produit pas, là il y a incapacité. Là-dessus il n’y a certes plus guère à discuter.
Cependant l’impossibilité de concevoir une vraie solution exclut naturellement de prime abord une entente.
Il ne reste donc plus qu’une voie : que les faits confirment mes explications !
C’est pourquoi je veux indiquer le chemin de la Vérité, celui qui conduira à la solution, et, en conséquence, à la délivrance. A condition toutefois que l’on s’engage ensuite sur cette voie, qu’on ne la refuse pas en secret éventuellement par crainte de surprises ou que l’on ne s’y oppose pas. Mais la conséquence de cette démarche devrait apporter la preuve de la Vérité !
Puisque le fait de suivre cette voie ne peut causer nulle part un dommage quelconque, le désir de la suivre ne peut être qualifié d’injuste. D’autant plus qu’alors maint différend pourrait se trouver par là même aplani.
La science sait déjà, de par l’événement lui-même, qu’elle a suivi une voie erronée dans la tentative de guérison ou de soulagement corporel. Contrairement à l’apaisement attendu, les onguents calmants n’ont fait que provoquer des inflammations douloureuses qui, selon les rapports, se calmèrent de nouveau immédiatement lorsqu’on enleva le pansement. C’est-à-dire que les plaies se purifièrent dès que cessèrent les soins médicaux.
…Naturellement l’auditeur et le lecteur doivent réfléchir ! Ils doivent s’efforcer de lire réellement dans les événements, de les observer calmement.
Considérez seulement le comportement de tous les humains dans cette affaire ! On met une chose de côté ! Cette chose, ce sont les Lois d’airain de Dieu, c’est sa Volonté créatrice que l’on n’observe plus malgré son immuabilité, que l’on ne met plus à la base de toute réflexion !
Il en est ici comme dans tous les cas, dans toute pensée, tout examen, toute action ! Le regard reste obstinément fixé uniquement dans le matériel, dans les plans les plus inférieurs ; il ne peut plus s’élever librement vers les hauteurs, il ne le veut pas ! Ce qui serait pour un être humain non asservi un commencement naturel : considérer en toute chose d’abord la grande Volonté du Créateur, ne tirer ses conclusions que d’après elle, en laquelle seule la vraie solution peut se trouver, cela l’être humain d’aujourd’hui, même les représentants des églises, le rejettent dans le domaine de la fantaisie ! Là se trouve la preuve qu’ils ne pensent aucunement à construire leurs conclusions d’après cette Volonté.
…Dans sa souffrance, Thérèse Neumann est souvent qualifiée de sainte, de privilégiée, celle auprès de qui l’on prie et dont plus d’un souhaite en secret l’intercession.
Et nul ne soupçonne que cette « privilégiée » a, plus que quiconque, besoin de prière d’intercession. Personne ne réfléchit que cette malheureuse est tenue éloignée des signes d’une libération précisément par ses contemporains ! La faute en retombe aussi immanquablement sur ces êtres humains qui donnent à leur pieuse dévotion une direction erronée. Car la stigmatisée se sent par là élevée intérieurement, comme une favorisée de Dieu. De par les conceptions du monde environnant, elle reste très éloignée d’une réflexion plus sérieuse et plus profonde de laisser prendre ainsi à ses pensées et à ses intuitions une orientation enfin différente, qui lui ferait découvrir qu’elle n’est pas à considérer comme la favorisée mais, au contraire, qu’elle doit être un être marqué !
L’indispensable humilité qui pourrait la mener vers la rédemption se trouve violemment refoulée en elle dans une fausse direction.
Thérèse Neumann, si elle ne le reconnaît pas à temps, sera donc la victime des conceptions erronées de ses contemporains bien intentionnés. Elle passe devant l’occasion du rachat d’un lourd karma malgré ses répercussions actuelles et renouvelées, parce qu’elle ne pourra pas parvenir à la connaissance si cela continue ainsi comme jusqu’ici.
Ces êtres spirituellement aveugles et aussi spirituellement sourds se tiennent éblouis, devant cette maison qu’ils ne considèrent que comme un lieu sacré, tandis qu’en réalité il leur est accordé de vivre de façon manifeste l’un des avertissements les plus bouleversants de l’action de l’inflexible Volonté de Dieu dans son Intangibilité !
Dans la stigmatisée de Konnersreuth, une âme humaine lutte pour sa rédemption, cette âme qui, dans son enveloppe terrestre actuelle, n’est pas encore clairement devenue consciente de l’événement proprement dit. —
L’âme a jadis blasphémé le Fils de Dieu sur la croix !
Pour elle, ce n’est pas la première fois que, depuis lors, elle séjourne ici sur Terre, et fut ainsi marquée.
Ce n’est qu’au moment où elle en prendra enfin conscience et implorera humblement son pardon, qu’elle pourra en avoir la délivrance. Alors elle en aura également la vision spirituelle et ce faisant, elle reconnaîtra celui dont l’intercession peut la délivrer de sa si lourde faute de jadis ! La « Lumière » qu’elle connaît et qui lui est familière, lui viendra alors en aide. Mais rien, sans une prise de conscience personnelle.
Tel est l’unique chemin pour sa délivrance ! Celui qui veut le lui montrer et le lui aplanir, celui-là est pour elle l’ami et l’aide le plus vrai ; mais celui qui le lui refuse ou le lui dissimule, celui qui l’en empêche est son pire ennemi.
Dès qu’elle se sera intérieurement engagée sur son vrai chemin, Thérèse Neumann verra elle-même tout ce dont elle a besoin pour sa délivrance, et ensuite elle pourra guérir corporellement aussi, sans secours humain.
Les paroles qu’elle a déjà entendues de la « Lumière », qu’elle voit en ces instants, pourront ainsi s’accomplir parce qu’alors seulement ses souffrances pourront réellement aider beaucoup d’âmes. Nombre d’entre elles reconnaîtront encore à temps le processus rigoureux dans la Volonté de Dieu, elles réfléchiront qu’il en est autrement que ce qu’elles imaginaient jusqu’alors dans leur nonchalante quiétude, et par là, rentrant en elles-mêmes, elles pourront parvenir ainsi à l’ascension. La « Parole » de la « Lumière » de son guide bien intentionné, n’avait jadis pour elle pas d’autre signification.
De même dans ces paroles : « il t’est encore accordé de souffrir » il y avait une grande promesse d’une grâce insigne ; car cela signifie pour celle qui souffre la nouvelle possibilité, en expiant dans la souffrance, de parvenir peut-être finalement à la connaissance, et par là même aussi à la délivrance.
« Le Sauveur s’en réjouit », est également tout à fait exact, car il se réjouit pour chaque pécheur qui peut encore être sauvé de la damnation éternelle.
Pourquoi tout le monde interprète-t-il à nouveau ces paroles de façon erronée pour sa propre glorification ?
Les frivoles esclaves de l’intellect voudront peut-être ironiser ici selon une vaine habitude, sans jamais apporter la moindre preuve du contraire, ou une explication logique. Notamment lorsque l’on parle de réincarnation, dont pourtant les plus éminents esprits de l’Allemagne ont toujours parlé avec conviction, entre autres Goethe, par exemple. Or, je veux en fournir la preuve, grâce à la conséquence visible qui ne manquera pas d’apparaître dès que la voie indiquée ici sera correctement suivie.
…Toute personne sincère et bien intentionnée peut, dans une conversation, guider sur cette voie la pensée de cette souffrante et croyante.
…Mais si l’état de Thérèse Neumann devait alors, sous n’importe quels prétextes, être retiré à l’opinion publique, on commettrait de ce fait et avec la meilleure intention une erreur fatale, et on se chargerait de responsabilités aux conséquences non moindres. -
Dans mes conférences, j’ai maintes fois indiqué qu’à présent le temps est venu où le cycle des événements de jadis se ferme. J’ai mentionné aussi que toutes les âmes qui n’ont pas accueilli le Message de Dieu sont à nouveau sur Terre en vue du dernier règlement des comptes, au moment où le choc en retour de ce crime effroyable doit se déclencher rétroactivement dans toute sa force.
Quiconque a jadis blasphémé le Fils de Dieu dans sa mission sacrée de Porteur de Vérité, qui l’attaqua personnellement et railla de son plein gré, donc de son libre vouloir, sans contrainte de la part de ses supérieurs ou du gouvernement, celui-là sera également frappé dans le choc en retour selon la gravité de sa faute. Et certains d’entre eux sont contraints de porter ses stigmates, en tant qu’êtres ainsi marqués, jusqu’à ce que la rédemption de leur faute puisse s’accomplir, ou bien s’ils ne la reconnaissent pas jusqu’à la damnation éternelle, c’est-à-dire la destruction de la personnalité spirituelle acquise au cours de l’évolution.
Tous les stigmatisés n’étaient que des êtres marqués, qui portaient une culpabilité personnelle envers le Fils de Dieu ! Exception faite de ces cas infimes qui peuvent se produire parfois par autosuggestion dans l’extase religieuse. Les services religieux n’y pouvaient d’ailleurs rien changer, même lorsque les personnes ainsi frappées vivaient en la foi la plus profonde en Dieu. Cependant, là encore, il y avait toujours une possibilité pour la délivrance définitive, s’ils imploraient le pardon dans l’humilité et ne se considéraient pas comme des saints.
Le lourd karma exige un rachat ! Il pouvait leur venir par les stigmatisations s’ils y reconnaissaient en même temps un rachat.
La doctrine de la souffrance n’est voulue ni de Dieu ni du Fils de Dieu ! Les Églises se sont engagées sur un chemin erroné qui conduit loin de la Volonté de Dieu, car cette Volonté ne veut conduire que vers la joie et non vers la souffrance.
…L’Amour de Dieu réside uniquement dans les Lois, lesquelles, depuis les origines du monde jusqu’à nos jours, agissent immuablement et ce jusqu’à la fin des temps !
Le Christ aussi indiqua toujours très nettement qu’il ne voulait pas abolir les Lois de Dieu par son Message, ni les modifier, mais seulement les accomplir ! Donc les conserver inchangées !
…Sa mort sur la croix n’était pas un sacrifice nécessaire, mais un meurtre, un crime qualifié.
Il n’est pas venu pour endurer la mort sur la croix ; Il est venu au contraire pour annoncer la Vérité au sein du chaos des dogmes rigides et vides de sens qui asservissent l’esprit humain.
Seul le don de la Vérité, avec la libération des erreurs que cela entraîne, apporte la rédemption. Absolument rien d’autre !
À lire aussi dans le Message du Fils de l’Homme :
La mort du Fils de Dieu sur la croix et la Cène
Les œuvres des mystiques causent de graves préjudices, une énorme confusion et induisent en erreur.
Pour la plus grande part ce ne sont que des chimères et exaltations en lesquelles eux-mêmes cherchent à s’enivrer.
La mystique conduit alors dans les bras des courants ténébreux.
Les esprits humains sont ainsi dans une vie malsaine, déséquilibrée, dans une exaltation permanente qui conduit et incite à l’idolâtrie.
Ce sont alors des dévots égarés dans leur présomption, incapables de reconnaître le domaine spirituel.
Or, Dieu veut que l’on vive conformément à ses Lois, parce qu’en elles seulement on peut être heureux ! Cependant, pour vivre selon ces Lois, il faut la connaissance totale, sans obscurité. Tout ce qui est vie et mouvement dans la Création est soumis aux Lois, en découle. C’est pourquoi il faut connaître la Création jusqu’en ses moindres détails, clairement et en toute conscience ! Où y a-t-il place, alors, pour la mystique ?
Dans la Création, la mystique est contre la Volonté divine, elle ne s’accorde pas avec les commandements de Dieu et en conséquence, elle doit nécessairement porter préjudice aux êtres humains auxquels on cherche à la faire passer.
Les mystiques sont donc en étroite parenté avec les occultistes et les spirites et ils sont nuisibles par les effets de leur activité. En ceci il n’y a spirituellement pas de différence.
« La plupart des êtres humains considèrent comme d’esprit ce qui n’est que le produit de leur propre cerveau, de leur imagination, d’un intellectualisme dépourvu de vie. »
« Ils se révèlent incapables de différencier l’esprit de l’intellect, c’est-à-dire le noyau vivant de l’homme de son instrument. »
« En réalité, il n’y a qu’un seul ennemi de l’humanité sur toute la ligne : la domination absolue de l’intellect jusqu’à ce jour !
Ce fut là la grande chute dans le péché, la faute la plus grave de l’être humain, celle qui entraîna tout le mal. »
À lire aussi dans le Message du Fils de l’Homme :