Le Fils de l’Homme

Dieu

Message du Fils de l’Homme.

…C’est un devoir, une obligation que de vous rapprocher de votre Dieu !

…Les conditions requises pour se rapprocher de Dieu sont inscrites dans la Création entière.

…Quant à vous qui ne voulez plus dormir, vous qui cherchez avec ferveur et aspirez à la Vérité, accueillez cette révélation, efforcez-vous de saisir ce qui est juste :

Il n’existe qu’un seul Dieu, qu’une seule Force ! Mais alors, qu’est-ce que la Trinité ? La Tri-Unité ? Dieu le Père, Dieu le Fils et le Saint-Esprit ?

Lorsque l’humanité se fut elle-même coupée du Paradis en ne se laissant plus guider par l’intuition – qui est de nature spirituelle et donc proche de Dieu – lorsqu’elle se fut au contraire assujettie à l’intellect terrestre qu’elle avait délibérément hyperdéveloppé, se faisant ainsi l’esclave de l’outil même qui lui avait été donné pour qu’elle l’utilise, elle s’éloigna tout naturellement de plus en plus de Dieu.

La scission fut ainsi accomplie du fait que l’humanité s’orienta de façon prépondérante uniquement vers tout ce qui est terrestre et obligatoirement lié à l’espace et au temps. Or, de par sa nature, ce qui est terrestre est étranger à Dieu et empêche donc à jamais de saisir ce qu’Il est.

L’abîme se creusa toujours davantage de génération en génération : les êtres humains s’enchaînèrent de plus en plus exclusivement à la Terre. Ils devinrent ces intellectualistes liés à la Terre, qui se disent matérialistes. Ils se nomment même fièrement ainsi parce qu’ils ignorent jusqu’à l’existence de leurs chaînes, étant donné que le fait d’être étroitement liés à l’espace et au temps a naturellement rétréci leur horizon dans les mêmes proportions. Comment, sur de telles bases, pouvait-on trouver le chemin qui mène à Dieu ?

C’était impossible sans l’aide de Dieu. Et Il eut pitié. Dieu Lui-même, dans Sa Pureté, ne pouvait plus se révéler à ces êtres intellectualisés tombés si bas, étant donné que ceux-ci n’étaient plus en mesure de ressentir, de voir ou d’entendre Ses messagers. Le petit nombre de ceux qui en étaient encore capables était ridiculisé car, avec leur horizon limité uniquement lié à l’espace et au temps, les matérialistes refusaient comme étant impossible, parce qu’elle était pour eux incompréhensible, toute pensée dépassant ces limites.

Voilà pourquoi la force des prophètes eux-mêmes ne suffisait plus : elle ne parvenait plus à percer parce que finalement même les principes de base de toutes les activités religieuses étaient devenus exclusivement matérialistes. Il fallait donc que vienne un Médiateur possédant, pour percer, davantage de force que n’en avaient eue jusqu’alors tous les autres. Devrait-on dire qu’Il vint à cause du petit nombre de ceux qui, au sein du matérialisme le plus flagrant, aspiraient encore à Dieu ? Ce serait exact, mais les adversaires considéreraient cette affirmation comme étant de la prétention de la part des croyants, au lieu d’y voir l’Amour de Dieu – qui est en même temps Justice rigoureuse – offrant la rédemption aussi bien dans la récompense que dans le châtiment.

C’est pourquoi, dans Son Amour, Dieu détacha par un acte de Volonté une partie de Lui-même et la fit descendre dans un corps humain de chair et de sang, un corps de sexe masculin : Jésus de Nazareth, la Parole désormais faite chair, l’Amour divin incarné, le Fils de Dieu !

Il s’agit là d’un processus d’irradiation.

Cette partie ainsi séparée de Dieu, et néanmoins restée étroitement reliée à Lui, était devenue de ce fait personnelle. Elle le demeura, même après l’abandon du corps physique et la réunification totale en Dieu le Père.

Dieu le Père et Dieu le Fils sont donc deux, alors qu’en réalité Ils ne font qu’un !

Et le « Saint-Esprit » ? Le Christ a dit à Son sujet que les péchés commis contre Dieu le Père et Dieu le Fils pourraient être pardonnés, mais jamais ceux commis contre le « Saint-Esprit ».

Le « Saint-Esprit » est-Il donc élevé, est-Il davantage que Dieu le Père et Dieu le Fils ? Cette question a déjà tourmenté et préoccupé bien des âmes, elle a semé la confusion chez bien des enfants.

Le « Saint-Esprit » est la Volonté de Dieu le Père, l’Esprit de Vérité qui, détaché de Lui, agit séparément dans la Création entière. Tout comme l’Amour en tant que Fils, le Saint-Esprit reste malgré tout étroitement relié au Père et fait un avec Lui.

Dans la Création, les Lois d’airain qui, tels des cordons nerveux, parcourent l’ensemble de l’univers et entraînent inéluctablement la fonction de réciprocité, donc le destin de l’être humain, c’est-à-dire son karma, procèdent… du « Saint-Esprit » ou, de façon plus explicite, de Son activité.

Voilà pourquoi le Sauveur déclarait que nul ne peut pécher impunément contre le Saint-Esprit parce que, conformément à Son immuable, à Son implacable fonction de réciprocité, la rétribution retombe en effet sur celui qui en est l’auteur, le point de départ, qu’il s’agisse de bien ou de mal.

Tout comme le Fils de Dieu Jésus procède du Père, le Saint-Esprit Lui aussi procède du Père. Tous deux sont des parties de Dieu Lui-même, tous deux font partie intégrante de Lui. Ils sont comme les bras du corps humain qui agissent de façon indépendante sans cesser pour autant d’appartenir au corps considéré dans son ensemble. Ils ne peuvent toutefois agir de façon indépendante qu’en corrélation avec l’ensemble.

Tel est donc Dieu le Père dans Sa Toute-Puissance et Sa Sagesse avec, à Sa droite, cette partie de Lui qu’est le Fils de Dieu, l’Amour, et à Sa gauche Dieu le Saint-Esprit, la Justice. Tous deux procèdent du Père et font partie intégrante de Lui. Ils forment la Trinité du Dieu unique.

Avant la Création, Dieu était Un. Pendant la Création, Il détacha de Lui une partie de Sa Volonté afin qu’elle agisse de manière indépendante dans la Création. Il devint par là bi-unitaire. Lorsqu’il s’avéra nécessaire de donner un Médiateur à l’humanité égarée parce que la Pureté de Dieu ne permettait pas d’établir une liaison directe avec cette humanité qui s’était elle-même enchaînée, Il dissocia par Amour une partie de Lui-même afin de se rapprocher passagèrement des humains et de pouvoir se faire à nouveau comprendre d’eux. A la naissance du Christ, Il devint donc tri-unitaire.

Les notions de Dieu le Père et de Dieu le Fils étaient déjà claires pour beaucoup, mais la notion de « Saint-Esprit » était restée confuse. Il est la manifestation de la Justice dont les Lois éternelles, immuables et incorruptibles envoient leurs pulsations à travers l’univers ; on ne les a jusqu’à présent que pressenties et on les nomma destin… karma… Volonté de Dieu !